Marie Collet, esthéticienne à domicile nous a partagé son parcours, atypique, dans lequel le bénévolat et la pratique d’onco-esthétique ont pris une place centrale et l’ont orientée dans son choix de travailler avec Beauté Simple. 

Pouvez-vous vous présenter ?

J’ai commencé l’esthétique par hasard : il s’agit d’une reconversion professionnelle. Après un licenciement lorsque j’étais assistante maternelle, nous nous sommes dit avec mon mari que les choses n’arrivaient pas par hasard : mes 3 enfants étaient petits, je suis restée auprès d’eux pendant 5 ans. En 2008, la crise est arrivée c’est devenu un peu plus difficile : j’ai voulu me remette à travailler, mais en préservant un certain équilibre de vie.

J’ai découvert le métier de conseillère beauté, quelques heures par mois, qui me permettait de revenir progressivement dans le monde professionnel. Ca a été une révélation ! Je n’ai pas voulu en rester là : j’ai passé mon CAP d’esthétique en candidat libre, en travaillant le soir quand mes enfants étaient couchés.

Je n’avais pas trouvé ce que j’espérais ni en parfumerie, ni en salon : c’était trop orienté rentabilité. Je me suis rapidement positionnée à domicile. La socio-esthétique s’est imposée à moi plus tard, mais j’ai rapidement compris que c’était ce qui me fallait dans mon parcours professionnel. Aujourd’hui je fais tout pour évoluer dans ce sens-là : j’ai développé cet intérêt pour le lien aux personnes en difficulté. C’est complètement différent de faire un soin à une personne lambda : même si du lien se crée avec une cliente, ce n’est pas la même chose que d’accompagner une personne qui souffre – le corps, mais aussi le mental. Ca apporte énormément, ce n’est pas une prestation classique, elles nous donnent leur corps, leurs cicatrices, leurs problématiques…

J’ai intégré la ligue contre le cancer en 2014, et depuis j’y consacre bénévolement tous mes lundis. Le point de départ, c’est une de mes très bonnes amies qui était socio-esthéticienne à la Ligue contre le cancer. Lorsqu’elle même a été touchée par un cancer, je l’ai accompagnée un peu plus personnellement jusqu’au bout. Le comité m’a demandé de prendre sa suite.

Intervenir à la Ligue est un acte bénévole, il faut cependant être formé : ils exigent une formation en oncologie pour intervenir : soit il s’agit d’une esthéticienne formée au CODES, soit c’est une formation spécifique en oncologie qu’ils proposent.

Le terme socio-esthétique implique tout ce qui a une dimension “sociale” cela peut donc être en EHPAD, en foyer, travailler dans un centre de réadaptation pour les malades du SIDA… ça englobe à la fois le médical, et le social et on peut se spécialiser sur un domaine. Certaines par exemple travaillent exclusivement dans les prisons pour la réinsertion.

Pouvez-vous nous raconter votre découverte de Beauté Simple ?

J’ai découvert Beauté Simple en 2016, je travaillais auparavant avec une autre marque, avec qui ça se passait bien : j’étais satisfaite par la qualité des produits, jusqu’à ce qu’ils soient rachetés. Ils ont modifié la composition des produits, et le côté naturel était descendu tout en bas de la liste INCI ! J’avais de plus en plus de problèmes de réactions de clientes. Je me suis posé la question de savoir si ça correspondait à ce dont j’avais envie. 

Mon implication à l’hôpital en tant qu’onco-esthéticienne a pesé dans mon choix : j’étais encore plus attentive aux compositions par rapport aux traitements. La Slow Cosmétique m’a permis de découvrir les marques avec lesquelles travailler à l’hôpital.

C’est par le biais de la Slow Cosmétique que j’ai découvert Beauté Simple : ce que m’a proposé Marina était exactement ce que je cherchais. Une liste des ingrédients basée quasi exclusivement sur du naturel, du végétal. J’ai testé deux marques mais choisi de travailler avec Beauté Simple car l’autre marque avait un prix trop important pour la revente.

Ca a été compliqué au début : j’ai averti mes clientes au fur et à mesure que j’allais changer de marque. J’ai démarré complètement avec Beauté Simple en 2016, avec une période de transition. Je leur ai envoyé à chacune d’elle un courrier pour leur expliquer une démarche, et les raisons de mon choix.

La précédente marque avec qui je travaillais était extrêmement parfumée, avec des textures très douces, grâce au silicone notamment. Avec Beauté Simple, on est dans quelque chose de beaucoup plus naturel : on sent plus la plante ! La texture est beaucoup plus pénétrante – tout en étant plus efficace.

Maintenant qu’elles y ont pris goût elles ne reviendraient jamais en arrière !
Aujourd’hui, j’ai complètement modifié ma clientèle : ça m’a ramené une nouvelle clientèle; le bouche à oreille a fait son travail.

Ca a aussi créé un lien avec les personnes dont je prends soin à ‘hôpital : quand on leur a fait un soin socio-esthétique, le but est qu’avec le retour à la vie normale, elles continuent à prendre ce moment cocooning, mais de leur côté.

Mais beaucoup n’avaient pas envie d’aller ailleurs, elles avaient adopté les produits ! Alors la relation s’est poursuivie différemment : sans la dimension “Ligue”. Cette patientèle, après avoir subi une chimiothérapie, ne veut que des produits naturels, prendre soin d’elles avec des produits sans conservateurs, colorants…